mardi 10 mai 2011

Rio de Janeiro!

Héhéhé! Après déjà 4 mois au pays du football en folie il étant temps d'aller se tremper les orteils à Copacabana! C'est ce qu'on a fait le dernier week-end d'avril.
Alors Rio, d'abord ça fait rêver, ensuite ça fait peur. Favelas en plein centre-ville, criminalité, barons de la drogue et autre voleurs à l'arrachée, on peut pas dire que la ville ait bonne réputation en terme de sécurité.

Bon en vrai, j'étais super parano en arrivant et en fait, à aucun moment on s'est senti en insécurité, c'est comme les grandes villes, il faut faire attention à ses affaires et le tour est joué. Bon aussi faut éviter de se balader seul dans les favelas, mais ça, ça reste du bon sens.

En terme de visites, ben on a fait les gros touristes! Et c'était super cool!

Le premier jour (on est arrivé en milieux d'après-midi) on a rendu hommage au Maracanã. Dommage, il est en rénovation en vue de la coupe du Monde 2014, mais il reste tout de même vraiment très impressionnant!






Le samedi: Pão de Azucar (Pain de sucre en français), c'est le gros cailloux qui délimite les plages de Botafogo et de Copacabana.
Il y a deux rochers en vrai, et on y monte en téléphérique. La vue de la ville est vraiment chouette, on voit bien les plages! Mais je vous laisse juger par vous même.








L'après-midi on est allé à Santa Teresa, c'est l'ancien quartier bohème de la ville, les maisons sont toutes de type coloniale. Comme Rio est une ville très pentue, avec un nombre de colline faramineux, il y a un petit tramway d'époque qui permet de grimper dans ce quartier. Malheureusement je n'ai pas pu faire de photo, mais je vous montre au moins à quoi ressemble le tram.




On est rentré à pied à l'auberge en passant par les plages de Flamengo et de Botafogo:








Dimanche on n'a pas oublié de monter la-haut. Et ben c'est sur qu'il est vraiment impressionnant le Christ Rédempteur! Le plus amusant c'est que les brésiliens ne photographient que le Christ alors que les autres touristes prennent la vue qui est encore plus belle que depuis le Pão de Azucar!
On a pas résisté à l'envie de faire les photos classiques!




Le Zhu-zhu pet non plus n'a pas oublié de monter là-haut!




Le petit train pour monter au Corcovado


Petit aperçu des favelas


L'après-midi, direction le Jardin Botanique! Il est vraiment superbe et offre un coin tranquille dans cette ville de folie. Les plantes sont supers bien soignées et bien disposées! C'était vraiment très agréable pour finir l'après midi.



Le soir, restaurant avec Pizza à volonté! Un concept marrant où les serveurs passent entre les tables en criant le nom des pizzas.



Charles devant le symbole du film Rio (que je conseille, c'est mignon et coloré), je conseille pour les petits comme pour les grands! En tout cas, les brésiliens sont très fiers de ce dessin-animé.

Enfin, lundi, dernier jour, l'avion étant en milieux d'après-midi, Copacabana nous tendait grand sa plage. C'était le pied, personne où presque! On a fait bronzette sous un ciel mi-figue mi-raisin et le temps d'arriver à l'aéroport, il s'est mis à pleuvoir.




En somme Rio de Janeiro, c'est trop cool, même si la ville en elle-même n'est pas très belle, l'ensemble a vraiment une âme (pas comme à São Paulo) et on sent qu'il y fait bon vivre grâce à la mer qui borde la ville.

samedi 7 mai 2011

Bonito

Après Foz de Iguaçu et ses trombes d’eau, il était déjà temps de repartir de São Paulo pour Bonito!
Bonito est une des dernières villes avant la frontière Bolivienne et la frontière paraguayenne. C’est une ville réputée pour être une des premières à pratiquer l’écotourisme. En effet, la région du Mato Grosso du Sud regorge de rivières aux eaux transparentes et de cascades en tout genre.

Après une petite heure et demie de vol depuis São Paulo, Campo Grande, capitale du Mato Grosso du Sud, nous voila! On pensait être arrivé, que nenni, une voiture (avec chauffeur s’il vous plaît) nous attendait pour faire les 310 km qu’il restait jusqu’à Bonito. Heureusement, la route est en bon état par rapport à ce qu’on a pu voir pour aller jusqu’à Florianopolis en janvier (j’ai mal aux fesses rien que d’y repenser).

Quelques explications quant au tourisme local sur place. La grande majorité des sites naturels que l’on trouve autours de Bonito sont situés sur des propriétés privées que l’on appelle Fazendas (de gros ranchs à l’américaine). L’étendue des terres se compte en millier d’hectare et très souvent, en plus des revenus du tourisme, les propriétaires possèdent un « petit » élevage de bétail. Le plus petit élevage du coin ne compte QUE 25 000 têtes, pour vous dire un peu qu’on n’a vraiment pas la même notion de l’espace. Les bêtes qui y sont entretenues sont des vaches avec une bosse sur le cou, on dirait des zébus. Leur viande est absolument divine, je conseille la picanha ou le baby-beef. En tout cas, ce n’est pas une région où il fait bon vivre pour les végétariens!
Pour en revenir aux fazendas, quand elles possèdent un site, elles s’engagent auprès de plusieurs organismes (fédéraux et étatiques) à préserver l’endroit, à l’entretenir du mieux qu’elles peuvent sans toucher aux merveilles qui s’y trouvent et à limiter le nombre de visiteurs par jour sur le site (en général jamais plus d’une trentaine par jour).  Sur la cinquantaine de sites dans le secteur, seuls 2 sont gérés par la commune de Bonito.

De même, les hôtels s’essayent à l’écologie. Par exemple, la pousada dans laquelle nous étions est entièrement équipée de panneaux photovoltaïques pour produire une partie de l’énergie consommé. Mais comme on est au Brésil et que rien n’est parfait (ça se saurait…) celui sur le toit de notre chambre était fendu. No comment.

Pour en revenir à notre voyage, le premier jour (vendredi) donc, nous avons visité la grotte bleue comme ils l’appellent ici, l’un des deux sites publics de Bonito. Après 20 petites minutes de descente (c’était assez glissant d’ailleurs), voila ce qu’on a pu admirer :




La couleur vient du reflet du ciel dans l’eau et de sa forte teneur en calcaire.

L’après midi était consacrée à une « flutuação », c'est-à-dire de la plongée en masque et tuba dans le Rio Sucuri. Petite parenthèse sur le mot Sucuri, comme ça veut dire anaconda j’ai eu un peu peur de ce qu’on allait y trouver. Bon finalement, pas de panique la rivière s’appelle comme ça à cause de sa forme qui serpente. 
C’était l’occasion de voir de la végétation aquatique qui, il faut bien l’avouer, ne manque pas de panache.





Le samedi, direction la fazenda qui gère le Rio do Peixe (littéralement la rivière du poisson). Le Rio do Peixe est essentiellement connu pour son sentiers le long cascades dans les lesquelles on peut se baigner.










Papa et Maman devant les cascades du Rio do Peixe


Je pense que si je rate mes études, je me reconvertirai en dresseuse de perroquet et de toucan toco, je suis TOTALEMENT fan de ces piafs.


Enfin, dimanche, on est allé au Rio da Prata pour une dernière « flottation » au milieu des poissons.






Bonito restera mon voyage préféré au Brésil, la nature y est absolument superbe et on sent que les personnes qui y vivent font très attention à la préserver du mieux qu’ils peuvent. Pour une fois que le mot écologie revêt une réalité, on ne va pas s’en plaindre. Pourvu que cela dure et que les propriétaires des sites ne cèdent pas aux sirènes du tourisme de masse.


En bonus une photo d'un tamanoir, l'animal le plus bizarre que j'ai vu de ma vie! Hahaha j'adore sa tête!