dimanche 30 janvier 2011

A la découverte de la faune locale


Hier soir, après un dîner digne de ce nom : un filet mignon accompagné de ses tomates farcies, saupoudré de riz au poivron avec pour finir gâteau au chocolat, je rentrai dans ma chambre avec le but précis de digérer devant ma game-boy.
Quelle ne fût pas ma surprise (et surtout mon horreur) quand sur le bureau, je vis l’infâme bestiole, que je ne reconnu pas du premier regard mais dont j’avais bien senti la puissance néfaste et la course rapide. L’œil expert d’Alex accompagné du savoir universel de Wikipédia nous a permis d’identifier l’immonde insecte, qui se trouvait donc être un cafard.

Petite parenthèse sur une réplique culte d'un de mes films préférés:




Nous n’avions désormais plus qu’un objectif en tête. Nous en débarrasser par tous les moyens, même si pour cela il fallait recourir à la violence. Après une vaine tentative de jeter le monstre dehors par la fenêtre ouverte pour l’occasion, nous avons perdu de vue l’insecte qui avait profiter de notre inexpérience pour se cacher. Une erreur de débutant qu’il faut nous pardonner, la ville paisible de Clermont-Ferrand nous prive de ce genre de sport. Bref, je m'égare.

Donc, déjà traumatisée par la précédente découverte, je le fus une deuxième fois quand je revis la bête paisiblement installé sur la porte de ma chambre, côté salon. Un deuxième cri alerta mes collègues de l’imminence du danger.
Cette fois-ci, l’échec n’était plus permis sous peine de nuit blanche. Après une course poursuite effrénée dans le salon, Sophie, en héroïne, réussit à coincer le monstre sous un saladier, lui-même coincé par un bocal décoratif lesté (oui, on n’est jamais trop prudent).
Après cette Victoire, avec un grand V, il était temps de prendre de sérieuses mesures quand à la résistance incroyable de la blatte. En effet, renseignement pris, le cafard peut :


-Retenir sa respiration pendant 45 minutes dans l’eau.
-Ne pas boire ni manger pendant plus d’un mois
-Vivre 7 à 9 jours décapité
-Enfin, supporter des radiations jusqu’à 10 fois mortelles pour l’homme (gloups)

Autrement dit, la blatte est indestructible.
Face à ces cruelles révélations, nous avons quand même décidé de monter une expédition jusqu’au supermarché le plus proche (visiblement ouvert 24/24 vu que nous nous y sommes rendus aux alentours de 23h30) dans le but d’acquérir un puissant insecticide. Je précise à toutes fins utiles que la vie à São Paulo est très chère mais que les produits ménagers et les bombes anti-insectes sont 3 fois moins coûteux qu’en France.
Bref, après avoir croisé toute la jeunesse de Sampa venue acheter de l’alcool et dont le look faisait davantage penser à une série B des années 80 qu’à la mode de 2011, nous voila le précieux sésame en main.

De nouveau à la maison et après avoir constaté avec soulagement que la bête était toujours sous son saladier, Alex, la main habile et le geste sûr pulvérisa délicatement une grosse quantité de poison en spray sur le monstre. Celui-ci commença alors à profiter des derniers instants de sa vie (trop longue) à galoper le long de sa cage de plastique translucide violette. Après moult pulvérisations, le décès fut enfin constaté aux alentours de 00h30 soit une trentaine de minute après le début de la mise à mort. Résistant, je vous l’ai dit. Suivant toujours les conseils de Saint Wiki, nous ne l’avons pas jeté à la poubelle où des œufs auraient pu éclore, mais dans les WC dont Sophie a soigneusement tiré la chasse.
Depuis j’ai pulvérisé portes et fenêtres de ma chambre en priant pour ne plus JAMAIS revoir ce type de monstre ailleurs que dans les rues.

Voici Sophie, victorieuse, après la mise sous saladier du monstre.
Si vous êtes sages, je mettrais peut-être une vidéo de sa capture.



En me relisant, je constate que je ne mentionne nullement le rôle de Charles dans cette épopée. Il a eu la dure tâche de me soutenir psychologiquement dans cette épreuve, je le remercie donc vivement d'avoir été à mes côtés.

jeudi 27 janvier 2011

Florianopolis

Après presque 3 semaines à São Paulo, un week-end de 4 jours tombait à pique pour voir un peu du pays.

Au début il était question d’Ouro Preto dans le Minais Gerais, une des plus belles villes coloniales du Brésil mais faute de bus, nous avons du renoncer.

Finalement, on a opté pour Florianopolis, une île à 800km au sud de Sampa. Pour y aller, on a choisi de prendre le bus. Attention, ce ne sont pas des bus comme on peut en avoir en France, non non non! Ce sont des bus top confort (même pour les tarifs les moins chers) avec siège inclinable, place au jambe incroyable et WC dignes des compagnies aériennes les plus réputée!
Bon ceci dit, ce n’est franchement pas du luxe vu l’état des routes… Les autoroutes sont pleines de nid de poule et on est vraiment secoué dans tous les sens.
Après 12 heures (de nuit) donc, nous voila ENFIN à Floripa. Bon pas de chance, il n’a pas arrêté de pleuvoir de la journée. On a pas pu faire grand-chose à part une (toute) petite balade le soir le temps de trouver à manger.

Petite parenthèse sur ce que nous avons mangé ce soir là. Une spécialité brésilienne s’appelle Pastel (littéralement gateau) sauf qu’en fait ce sont des gros beignets fourrés. J’avais pris un portuguesa (oignons, jambon, fromage, olives) en taille moyenne. J’ai à peine réussi à en manger la moitié tellement c’était énorme! Ils en font de toutes sortes, des végétariens, au porc, au poulet, à la vache, au coq, au cœur (on n’ a pas trop compris si c’était du vrai cœur), au palmier… Bref, beaucoup de choix pour environ 4-5€ l'unité.
Dimanche, le beau temps de retour (du moins il ne pleuvait plus), nous sommes allés nous balader sur un petit sentier accédant à une crique quasi déserte à part une maison sans électricité et un monsieur dedans super sympa. L’occasion de se baigner pour la première fois depuis que nous sommes arrivés! L’eau était un peu froide mais vu qu’il devait faire plus de 30°C, c’était plutôt agréable.

Après cette baignade, nous sommes allés sur une plage juste à côté de l’auberge, la praia Joaquina. En arrivant on a vu de grandes dunes et des gens dessus, on pensait donc que la plage était juste derrière. En fait, c’était un gros leurre, derrière s’étendait une espèce de désert de sable et de marécage, vraiment très étrange! En continuant sur la route, on arrive finalement à la plage en moins de 5 minutes. L’eau était encore plus froide que dans la crique du matin. Pour se faire une idée, la température de l’eau devait être celle des Sables d’Olonne en mai. Froide donc. Ca n’empêche pas du tout les gens de se baigner, au contraire, ils étaient très nombreux dans l’eau!

Le lendemain, le lundi, nous sommes à nouveau allé à la plage, toujours la même histoire de peaufiner nos magnifiques coup de soleil de la veille (rien que de l'écrire j'ai mal). 
L'après-midi on est parti pour le centre ville de Florianopolis après avoir déposé les sacs à la consigne. On y a rencontré le PREMIER brésilien qui nous a tout de suite identifié en tant que français. Et qui nous a demandé ce qu'on pensait de Sarkozy (haha, comment te dire?).
Le centre ville est assez historique avec beaucoup de bâtiments d'inspiration coloniale allemande. D'ailleurs, dans le bus, on nous a demandé si on était allemand.
Bref, c'est mignon mais assez petit, du moins ce qu'on a vu.
Le soir on est reparti pour São Paulo et fait assez rare pour être noté, on a super bien roulé et mis à peine 10h pour faire le trajet.


Charles pionce dans le bus accompagné de Samba


A praia de Mole! On ne s'y est pas baigné, mais on a bien profité de la vue! C'est une des plages les plus réputée de l'île où la jeunesse branchée (et friquée) vient se montrer et draguer.
The place to be! 



La petite crique qui se mérite, elle était déserte quand nous sommes arrivés mais deux heures plus tard des touristes colombiens arrivaient.



Les célèbres fesses brésiliennes, je suis désolée, je n'ai pas réussi à prendre en photo des filles en string, et pourtant, il y en avait! 

Un bâtiment d'inspiration coloniale, bien kitsh, bien rose, dans le centre ville de Floripa


Oui, je le revendique, je me baigne le 24 janvier! Et dans l'Atlantique en plus! Hahaha! Y'a de la veine que pour les canailles comme on dit!



Até logo! 

mercredi 19 janvier 2011

Ce qu'il faut savoir sur les Brésiliens et le Brésil en général

Après presque 3 semaines ici, on commence à prendre le pli.

La première des choses, et pas des moindre si on n'aime pas trop être trempé jusqu'aux os, c'est que quand le ciel prend cette couleur là, on a deux options

  • courir très vite se mettre à l'abri
  • acheter un parapluie KING SIZE
On a opté pour la seconde option, nous voila donc les heureux propriétaires d'un pépin d'environ 1,50m d'envergure qui doit faire au moins 1kg (et oui, il faut savoir ce qu'on veut dans la vie parfois). 

Naïfs que nous étions en arrivant au à São Paulo, nous étions équipés d'un parapluie pliant de taille standard. Cela s'est avéré plus qu'insuffisant au vu des quantités d'eau qui tombent du ciel à chaque orage tropical. Ce dernier est d'une fourberie sans précédent, il peut faire un soleil magnifique, 29°C à l'ombre et BIM! Dans les 10 minutes des nuages noirs apparaissent et c'est la catastrophe. Mes petites culottes peuvent en témoigner.

Seconde chose, les brésiliens sont extrêmement fiers de leur pays et de leurs cultures (et oui, à mettre au pluriel!). A les entendre, ce sont eux qui ont découvert l'Europe et non l'inverse. Il faut les entendre parler du Brésil, c'est à la fois intéressant et vraiment amusant pour nous français. En effet, le brésilien vous soutiendra mordicus que la meilleure cuisine au monde, c'est la cuisine brésilienne. Comment dire... Peut-être la meilleure d'Amérique, mais certainement pas du monde! Moi qui suis très gourmande, les plats typiques sont constitués pour la plupart de farine de manioc, de blé ou de banane et de viande. Sur les photos, ça ne donne pas très envie, mais jugez plutôt:
Ce plat s'appelle Farofa. D'après ce que j'ai compris, c'est essentiellement à base de farine et de haricots.
Mais je suis mauvaise langue, je n'ai pas encore goûté de plat typique d'ici, à part la feijoada, qui tient vraiment ses promesses, c'est délicieux.
Un de nos prof, Edson (non ce n'est pas une marque d'appareil photo), passe la plupart du cours à nous parler de cuisine, c'est dur à vivre parce que ça donne faim, très faim.
Bref, les brésiliens sont très fiers d'être brésiliens, c'est la première fois que je vois un peuple aussi heureux d'être ce qu'ils sont! Même si parfois, c'est vraiment de la mauvaise foi de leur part.

La troisième chose très importante c'est la complexité du pays. J'en ai déjà parlé, entre les bus et l'administration on n'est pas gâté. Mais finalement on s'y fait. Par exemple, ce matin je suis allée m'inscrire au condominio, une dame se présente juste après moi. Il lui manquait un seul papier et elle venait déjà pour la deuxième fois. La secrétaire du condominio, une jeune femme vraiment très sympathique (mais quel brésilien ne l'est pas finalement, à part la police?) lui a dit en souriant "il faut l'original de la carte d'identité madame!" et la bonne femme, sans se départir de sa bonne humeur "tant pis, je reviendrai demain! Até logo!"
Inconcevable en France.

La quatrième: les brésiliens ne savent pas compter. Ils ont toujours une calculette et n'ont pas honte de faire des additions simplissimes dessus. La notion d'exactitude est très très floue. Exemple, aujourd'hui au supermarché on devait payer R$ 24,21, je n'avais que R$ 24,15. Ben c'est pas grave, la caissière nous a encaissé sans broncher.
Dans le même registre, les pièces brésiliennes sont: 5, 10, 25, 50 centimes et 1 real. Souvent les prix ne sont pas ronds, du genre R$ 2,63. L'arrondi se fait donc souvent en notre faveur. Mais attention quand même au rendu de la monnaie, une erreur arrive vite...

Enfin, la culture brésilienne est faite de sous-entendus et de paradoxes.
Un des sous-entendu les plus impressionnant est que souvent, les brésiliens vont vous proposer de boire un café chez eux. Cela ne veut pas dire que vous êtes invité chez eux, à moins qu'ils ne vous donnent leur adresse ou qu'ils vous appellent directement. Non, cela veut dire "on reste en contact". Ca marche aussi avec le cinéma, et toute autre sortie. Il faut le savoir au risque de passer pour un rustre!
En ce qui concerne les paradoxes, parler de s*xe (je me protège d'éventuels pervers) en cours ne dérange personne, au contraire, c'est un sujet comme un autre. En parallèle, le s*xe en lui même est une chose assez tabou et très privée, il ne faut pas oublier que la grande majorité de la population brésilienne est catholique et pratiquante. Enfin, on est pas à une contradiction près...

Sur ce mes amis, je m'en vais faire mes tarefas (à vous de deviner ce dont il s'agit!) et organiser mon week-end à Florianopolis!



samedi 15 janvier 2011

Escapade au zoo

Après une semaine de cours de portugais intensifs, enfin "las fins de semana" comme on dit ici! Le week-end en somme!
Pour notre premier VRAI week-end paulista, nous avons décidé d'aller au zoo, décrit comme le plus grand d'Amérique Latine avec plus de 3 500 espèces présentes. 
En fait on a été un peu déçu par le parc en lui-même, les enclos étaient sales, les animaux tournaient en rond, l'air amorphe. Ce ne vaut vraiment pas les zoos français, même celui de Vincennes, au plus mal de sa forme (il est en rénovation depuis le début des années 2000) était mieux entretenu. 
Le traitement des animaux n'est finalement pas si étonnant que ça dans un pays mine de rien en développement, où les inégalités sociales se voient quotidiennement.
Malgré tout, c'était quand même sympa et on ne regrette pas, ça nous a permis de voir comment les brésiliens occupaient leur temps libre. On a surtout vu des enfants en fait, les premiers depuis notre arrivée ici! Les brésiliens ADORENT les enfants, et le mot est faible! Ce sont des rois ici, il y a très peu de poussettes, les parents les prenant le plus souvent dans les bras, même ceux en âge de marcher. La plupart sont gros, mangent à n'importe quelle heure, boivent des sodas sans arrêt et font beaucoup de caprices! C'est assez affligeant en fait!

En relisant, je m'aperçois que je donne une vision assez négative de ma journée, mais ce n'est pas comme ça que je l'ai ressenti, c'est juste que le Brésil n'est pas comparable à la France ou même à l'Europe. J'ai relativement beaucoup voyagé pour mon âge, entre l'Australie, la Tunisie, l'Allemagne, ou même Malte mais je n'ai jamais été aussi dépaysée qu'ici. Vivre à São Paulo est une expérience absolument unique, ce n'est pas toujours agréable dans le sens où tout est compliqué, se déplacer nécessite de maîtriser à peu près le bus, tout est assez cher et on ne connaît pas encore les bons plans... Mais bon, petit à petit on apprend (surtout le portugais en fait, ça aide!).

Samba dans le métro

Oh! Une girafe!

Quand on est repassé devant son enclos 3h plus tard, il n'avait pas bougé d'un pouce. C'est peut-être un faux...

Samba devant les singes

mardi 11 janvier 2011

Na vida no São Paulo

Ca y est! Nous sommes logés depuis lundi! Hahaha! Fini les galères de se taper 5 km à pied pour visiter une chambre de 7m² dans un quartier craignos!
On a trouvé une chambre dans une grande maison où l'on partage salle de bain et cuisine. Pour le moment nous sommes 9 locataires (on peut loger jusqu'à 30 personnes, j'aimerai bien voir comment le propriétaire compte y arriver sans que personne ne se marche dessus, la notion d'espace doit être bien différente de la notre!), un couple de brésilien d'environ 25 ans, une étudiante chilienne, un brésilien d'au moins 50 ans et Sophie et Alex, qui sont aussi à l'ESC Clermont (entre français on s'échange nos solutions).
Ce n'est pas la panacée, mais c'était le plus pratique (15 minutes à pied de l'université, un luxe pour une ville comme São Paulo!). Les brésiliens qui veulent vivre dans les beaux quartiers  doivent mettre la main à la poche, la sécurité se paye 500€ par mois et par personne minimum. 
Concernant les cours, la FAAP est un véritable petit village! Coiffeur, médecin, restaurants, librairie-papeterie... Il ne manque rien! 
On a également accès à un condominio.

Petite définition du condominio: le condominio sont tous les services proposés dans un immeuble. Généralement cela comprend le dispositif de sécurité (parfois jusqu'à de grands barbelés électriques), le gardien 24h/24, la churrasquera (de grands barbecues), une salle de sport toute équipée, une piscine... Un héliport dans les immeubles les plus riches de Sampa (il y en a 300 contre 30 à New-York!). Un condominio vraiment complet coûte en moyenne entre 500 et 2 000 reais, soit 250 à 1 000€. 

Je disais donc que nous avons accès à un condominio proposé par l'université (car certains immeubles n'ont "qu'un gardien") comprenant une salle de sport et une piscine, le tout dans le stade mythique de Paceambu à 5min de chez nous. Les brésiliens attachent beaucoup d'importance au sport et à la culture du corps en règle générale. 

Enfin, les cours (car je suis là pour ça à la base) de portugais intensif ont commencé lundi, et se déroulent du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30. 
Le 1er février débuteront les cours classiques avec en parallèle encore 2 semaines de portugais. Pour le moment la FAAP est vide, les étudiants brésiliens ne reprennent les cours que mi-février, pour eux ce sont les vacances d'été. Les autres étudiants sont donc tous étrangers, et viennent majoritairement d'Amérique Latine. Ceci dit, on est quand même 8 français en tout! 

C'est tout pour le moment, 
Des photos plus tard!

samedi 8 janvier 2011

São Paulo, la ville qui se mérite.

Ne se décrète pas Paulista qui veut, il faut d'abord affronter les multiples galères pour qui veut y vivre 6 mois.
Le plus dur, trouver un logement au loyer pas trop exorbitant pour un couple. Une chambre dans un appartement pour une personne se trouve relativement facilement, mais pour un couple, c'est toute une histoire! A ce sujet, un peu de vocabulaire appris sur le tas "quarto de solteiro" => lit simple, "quarto de casal" => lit double.
Nous avons finalement trouvé uma quarto de casal dans une grande maison où l'on partagera cuisine et salle de bain avec d'autres chambres. Plus de détails lundi quand nous aurons emménagé!


Autre galère, la taille de la ville. São Paulo concentre 14 millions d'habitants sur une surface qui doit faire 10 fois Paris. Le métro n'est pas encore très développé et les bus... Les bus... Les bus n'ont pas de numéro comme en France dans la plupart des grandes villes. Non les bus ont des numéros genre "7 98-54C". Sur les abribus il n'y a AUCUNE indication pour savoir quelle ligne passe par là. Il faut demander aux gens qui ne savent pas toujours d'ailleurs. De plus le trajet du bus n'est pas explicite, quand on monte dedans, on se demande toujours si on a pris le bon. Tout cela mérite d'être étudier avec plus d'approfondissement.
Pour le moment, on fait tout à pied, on s'avale des kilomètres et des kilomètres de bitume pour se rendre d'un point à un autre.


Il ne faut pas oublier la météo, aaaaah, les tropiques... Des orages très impressionnants, les rues qui se transforment en torrent... Un réel bonheur quand malheureusement on n'est pas rentré à temps! Inutile de préciser que le parapluie s'avère être notre meilleur ami. D'ailleurs, il y a beaucoup de vendeurs à la sauvette qui en proposent de toutes sortes.


Enfin il faut noter que la vie ici est très chère. Muito caro! C'est à peu près comparable à Paris, les transports coûtent entre 1,40€ et 2€ le billet. Il n'existe pas de pass journée ou de ticket "mobilis" pour les parisiens.
En revanche, le resto coûte un peu moins cher pourvu que l'on mange au kilo!


Sinon "Sampa" est une ville très étonnante, très métissée, architecturalement parlant à la fois organisée et complètement désorganisée. Certains quartiers fonctionnent comme à l'américaine avec des "blocs" d'autres sont beaucoup plus anarchiques. Les maisons coloniales côtoient les grattes ciel commerciaux, les parcs se trouvent à des coins de rue insoupçonnés... Bref, rien ne se ressemble et il est très facile de se perdre si l'on a pas de plan car il existe peu de point de repère.


Même si les débuts sont durs, les brésiliens sont des gens vraiment super sympas, eux aussi très métissés avec des blancs, des noirs, des asiatiques, café au lait, toujours prêts à rendre service et on a quand même réussi à faire un poil de tourisme au musée du Football!

Avenida Paulista, au coeur de São Paulo, elle concentre la plupart des immeubles d'affaire et doit s'étaler sur 5 km environ.


Le stade de Pacaembu, le stade des Corinthians de SP, une des équipes paulista.


Une rue typique de Sampa, avec ses maisons coloniales et ses grands bâtiments.

mardi 4 janvier 2011

Départ, avion, et arrivée

Après une attente interminable et 12h de vol plutôt tranquilles, nous voila enfin au pays de la Samba en folie.
Première constatation: il fait doux et humide
2ème constatation: les brésiliens sont des gens accueillants toujours prêts à te donner un renseignement
3ème constatation: il ne doit jamais faire bien froid ici vu que nos fenêtres à l'auberge n'ont pas de carreau (véridique!) mais des volets qui se ferment comme des fenêtres coulissantes.

Aujourd'hui missions administratives: enregistrement au consulat français et à la police fédérale!



samedi 1 janvier 2011

Quelques modifications

Chers amis,
J'ai le regret de vous annoncer le divorce de Salvador et de Bahia, Salvador qui s'appelle désormais Samba. Bahia a choisi de vivre sa vie de hamster dans cette charmante bourgade de Fontenay-sous-Bois (94).
Nous lui souhaitons de vivre une vie heureuse tandis que Samba nous a fait part de sa ferme intention de se la couler douce au pays de l'Amazonie en folie.


Les bagages sont presque bouclés, demain dernière journée à Paris avant le grand saut!